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 «But you told me, if you love me, let it die.»

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Enjeel
Impératrice Suprême
Enjeel


Messages : 57
Date d'inscription : 06/07/2015
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«But you told me, if you love me, let it die.» Empty
MessageSujet: «But you told me, if you love me, let it die.»   «But you told me, if you love me, let it die.» Icon_minitimeMar 19 Avr - 0:04


«But you told me, if you love me, let it die.»



Rien de tout ça n'est réel. Nous ne sommes que des pions, agenouillés devant des rois et reines, poussés par le pouvoir et l'argent plus que pour la propre survie de leur peuple. Ils sont prêts à tout pour sauver leur peau et laisser la nôtre, mais ils oublient qu'ils dépendent de nous. Qu'un jour eux aussi mourront, qu'ils ne le veulent ou pas ; que grand-bien nous fasse. Notre heure est bientôt arrivée, nous peuples opprimés, guidés par une force incroyable, quelque chose que nous pensions impensable. Guidés sur notre destinée, chacun de nous armé, allons détruire ce palais, oui car nous sommes prêts... Voici les mots de notre révolution. Mais, patience. Le jour viendra où le monde revendiquera son droit. Un monde sans esclave, sans discrimination, sans exécutions. Un monde nouveau et bon, dans lequel les gens vivront sans peur de chaque lendemain.

***

On toqua à la porte. Une voix grave s'éleva de l'extérieur :

«Ici le commandant Froyen. J'aimerais parler à Joanna Walker, s'il vous plaît.»

Joanna se leva. Elle dévisagea ses parents et sa famille du regard. On fêtait son anniversaire ; elle avait 20 ans ce jour-là. Son regard s'assombri. L'heure était venue.

«Je vous ouvre, commandant. Quelques petites minutes, s'il vous plaît.»

Le commandant soupira, mais resta devant la porte en compagnie de deux soldats. Joanna embrassa sa famille. Elle s'accroupit devant Max, son petit frère d'à peine 6 ans. Elle lui sourit, et sorti un objet de sa poche. Elle lui tendit un magnifique collier, avec un pendentif fait d'un diamant à l'intérieur d'une petite cage en acier. Le collier était lourd pour le petit, mais il le garda autour du cou tout de même.

«C'est pour toi, Max. Prends soin de toi. C'est mon cadeau. Garde le aussi longtemps que possible. J'y tiens beaucoup.
-Tu pars où, Joanna ?
-Tu le sauras dans quelques années. En attendant, prends soin de maman et papa. Je reviendrai... un jour.»

Max acquiesça, et courut vers ses parents pour leur montrer le cadeau de Joanna. Elle se releva, et regarda sa famille. Elle fit un hochement de tête, et se retourna. Elle ouvrit la porte, et en dévisageant le commandant Froyen dans les yeux, elle dit d'un air déterminé :

«Je suis prête. Allons-y.»

***

«Max, je suis désolé... Vos parents ont eu un problème à Anélia. Ils ne reviendront pas.
-Attends, tu n'es pas en train de me dire que...
-Si, malheureusement. Ils y étaient, à ce café. Les soldats du Régime ont débarqué et on tiré sur tout ce qui bougeait. Ils n'ont eu le temps de rien faire. Je suis désolé...
-N... n'en dis pas plus. Laisse moi.»

Yan se retira. Max s'assit sur son lit, la tête dans ses mains. Il jura, il se répéta sans cesse qu'il tuera tout ceux qui auront tué des innocents. Qu'il tuerait ces terroristes, quoi qu'il en coûte. Il prit son pendentif dans ses mains, et pensa à sa sœur. Cela faisait 15 ans aujourd'hui qu'elle était partie avec le commandant Froyen, sans donner de nouvelles. Elle aurait 35 ans aujourd'hui. Max murmura : joyeux anniversaire grande sœur. Père et mère s'inquiétaient pour toi. Tu as dis que tu reviendrais... mais tu ne l'as pas fait. Les larmes lui vinrent à l’œil. Il mit sa tête dans ses bras, et pleura. Il pleura les larmes qu'il n'avait pas coulé depuis 15 ans.
Max, à ses 16 ans, s'était fait une réputation de guerrier, agile et rapide. Il traînait avec son bâton dans les rues de Vuirmin, une ville de campagne, enchaînant des techniques martiales et de souplesse. Il avait attiré l’œil du chef des Résistants, Marsh, qui lui avait proposé de rejoindre ses rangs. Il y apprit le maniement des armes à feu et des armes blanches, telles que les épées et les lances ainsi que les poignards, encore utilisés. Depuis le départ de sa sœur, il se demandait sans cesse où était-elle partie, et pourquoi. Ses parents ne lui donnaient jamais de réponse : "tu es trop jeune pour comprendre" ; "tu comprendras quand tu seras plus grand"... les classiques. Une fois entré dans les Résistants, il posa ses inquiétudes à Marsh. Celui-ci en déduit que Joanna était partie rejoindre les rangs du Régime. Un choc émotionnel avait traversé l'esprit de Max. Sa sœur ? Au Régime ? Non, il ne pouvait y croire. Et il n'y croirait qu'une fois vue de ses propres yeux.
Aujourd'hui, à 21 ans, il s'était hissé dans les hauts-rangs des Résistants. Il avait aidé à reconquérir une partie du pays d'Anakya, une presque-île du continent Plédéien. La Plédée était un grand continent, découvert en Antiquité par les civilisations voisines. Anakya était un assez grand pays, et un des plus puissants avant la prise du pouvoir par le Régime, supprimant toute forme de démocratie dans le pays et limitant la liberté dans la limite de la dictature ; sans en être une. Les règles étaient strictes : couvres-feux, exterminations de toutes révoltes, taxes et impôts très lourds... mais la liberté de circuler malgré une grande propagande et les soldats du Régime présents partout. Les gens avaient le droit de parcourir les rues sans être embêtés lorsqu'ils n'embêtaient personne. Le seul avantage de ce Régime, c'est que la criminalité civile était à zéro. Mais les opérations du Régime en lui-même pouvait être comparés à de la grande barbarie. On ne savait pas qui ils étaient. Tous cagoulés, même leurs dirigeants. Le seul nom que l'on connaissait, c'était Edward Tarynton, le dirigeant du Régime. Ses ministres, on ne les connaissait pas ; tout ce que l'on savait d'eux, c'était leur sinistre existence.
A présent, le pays était divisé en deux : à l'est, les Résistants ; à l'ouest, le Régime. La capitale du pays ayant été prise par les Résistants mais le Régime continuant sur leur territoire, ils avaient fait d'Ilkaïa leur nouvelle capitale. Autant dire qu'Anakya était en pleine guerre civile et que les médias étrangers s'en mettaient pleins les poches. Tarynton raffolait du fait que le monde entier parle de lui. Que cela soit en bien ou en mal, tant que les gens le connaissaient et lui rapportaient de l'argent, c'est tout ce qui importait. Il pouvait tuer des populations entières pour la célébrité. Un vrai timbré.
Depuis la capitale du pays, Hyrenda, Max dirigeait les opérations en compagnie des dirigeants de la Résistance. Leur seul et unique but était de renverser le Régime dans la totalité du pays et de rendre la liberté au peuple d'Anakya.

uc.
© Songe des Glaces & Tombeau des Lucioles

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